À l’attention des écolos qui continuent à fumer

Quelles pressions la cigarette exerce-t-elle sur les ressources naturelles et les écosystèmes ?

1 : La culture du tabac utilise beaucoup d’énergie, elle nécessite une utilisation substantielle des terres et de l’eau, des pesticides, du carburant et un recours massif à la déforestation.  Au cours de sa vie, une personne qui fume un paquet par jour pendant 50 ans épuise à elle seule 1,4 millions de litres d’eau et environ 5% de la déforestation annuelle mondiale est imputable à l’industrie du tabac, provoquant la destruction de 600 millions d’arbres ! 

2 : L’industrie du tabac, dans son ensemble, rejette 84 millions de tonnes de CO2 chaque année, sans compter tous les incendies provoqués par des mégots ! De quoi contribuer largement au dérèglement climatique.

3 : 90% de la production totale de tabac est concentrée dans les pays en développement alors que la majorité de la consommation a lieu dans les pays riches. Les fumeurs des pays développés brûlent, dans tous les sens du terme, les ressources des pays les plus pauvres.

4 : Le travail des enfants est aussi un problème majeur dans la production du tabac. 

Si vraiment tous ces arguments ne suffisent pas à vous donner l’envie d’arrêter de fumer, Jean-Pierre, membre actif de notre association, vous propose de réduire un peu votre empreinte grâce à une solution « chic et sexy ». N’hésitez pas à la partager avec les fumeurs de votre entourage : « Pour en finir avec les bouts filtres à usage unique, remettons en usage la pipe et le porte-cigarette ! »

Si les fumeurs sont maintenant bien informés des effets dévastateurs du tabac sur leur santé, ils ignorent largement l’empreinte globale de l’industrie du tabac sur l’environnement.

En novembre dernier, l’ex Ministre de la santé, Aurélien ROUSSEAU a proposé une première mesure emblématique dans le cadre de son programme de lutte contre le tabac : « Généraliser l’espace sans tabac à toutes les plages et parcs publics, et à proximité des établissements scolaires »

Des municipalités, Les Sables d’Olonne par exemple, ont déjà pris des arrêtés en ce sens. Cela pourrait donc devenir la norme avant la fin du premier trimestre 2024. A moins que Catherine VAUTRIN, nouvellement nommée, ne revienne sur cette décision difficilement applicable, compte tenu de l’ampleur des contrôles à développer. Cet arrêté ne peut s’appliquer que sur des zones restreintes.

Nous avons, à la Tranche, 13 km de plage. Depuis plus de 20 ans, notre association œuvre pour la sensibilisation des fumeurs en mettant à leur disposition des cendriers sur les plages.

Pour nous, la sensibilisation est plus pertinente que la coercition.

Et vous, qu’en pensez-vous ?